Pendant bien trop longtemps, les politiques du gouvernement Canadien ont condamné ceux qui sont piégés dans le cycle de la dépendance. Qu'ils soient poussés à l'abus de substances par la pauvreté, la pression des collègues, les circonstances, la curiosité ou toute autre voie, ceux qui abusent de substances ne reçoivent jamais l'aide dont ils ont besoin pour pouvoir échapper à leur dépendance. Au lieu de cela, la loi canadienne continue de les punir plutôt que de les aider.
Pour mieux répondre à la consommation de drogue, en particulier à l'épidémie incessante des opioïdes qui frappe les villes canadiennes, nous devons adopter une vision politiques de "santé avant tout". Cela signifie qu'il faut considérer les drogues comme une question de santé et de bien-être mental plutôt que comme un problème criminel. Nous pouvons aider les Canadiens à guérir et à échapper à la dépendance grâce à des investissements appropriés.
Ma vision d'un Canada sans-drogue comprend la décriminalisation de certaines substances[1], le rehaussement de l'âge légal pour acheter des cigarettes à 21 ans, et la réaffectation des ressources budgétaires de la punition de la consommation de drogues vers la prévention et l'éducation.
[1] : Semblable à la stratégie nationale de lutte contre la drogue du Portugal de 1999.